La politique de recrutement du Premier Empire a permis au régime napoléonien d’appeler sous les drapeaux un grand nombre de jeunes hommes. Dans la mesure où ceux-ci participent aux nombreux conflits du début du XIXe siècle, ils sont confrontés à l’expérience de la guerre et de la violence qui constitue alors un phénomène social répandu. Dans cette contribution, ces expériences, encore trop souvent négligées par l’historiographie, sont examinées par le biais d’une anthropologie historique.